mercredi 4 février 2009

On ne les trouve qu'ici : NOIX DE CAJÚ

L'ouverture d'un délicieux sachet de ces noix salées s'accorde avec l'apéritif annonçant un moment convivial. Mmm, vous salivez déjà. Et bien, voilà leur histoire avant de venir dans vos magnifiques présentoirs à gãteaux apéro taillés dans du bois exotique (c'est chic !). Nous n'avons pas rencontré la fabrication industrielle, mais la manière artisanale chez des gens qui ont de tels arbres dans leur "jardin" à environ 2h de route de Salvador.

D'abord, l'arbre donne un fruit : le cajú. Ce fruit a une chair spongieuse, jaune, un peu âpre. Il est courant de le déguster en jus. Au bout du fruit, il y a la noix (castanha de cajú) dans sa robe protectrice.
Une fois la noix mise de côté, il faut la faire sécher, au soleil bien sûr, pendant quelques jours. Quand la coque de la noix est bien dure, il faut placer la récolte sur une plaque de ferraille percée pour que l'air puisse passer, et mettre le tout sur un feu en extérieur. Les noix seront arrosées d'huile (ça marche très bien avec l'huile de vidange usagée) pour qu'elles s'enflamment. Une fois la coque bien noircie et refroidie, commence un long travail de patience : l'ouverture des coques pour en récupérer les noix délicieuses. Elles sont dégustées tel quel, sans ajout de sel mais avec un petit goût fumé : irrésistible !

Description des photos :
- le caju dans l'arbre avec la noix qui pend
- le séchage au soleil
- la cuisson
- l'ouverture des coques

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mmmmmmmmmmmmmmmh, ça m'a vallu plusieurs kilo cette petite bêtise délicieusement bonne qu'on ne retrouve pas chez nous...Profitez en bien.
Dom des Belbéoc'h

Anonyme a dit…

Bon, je sais maintenant où on en trouve.
Merci Pierre-Mi de m'en envoyer 25 kg pour tout-à-l'heure!