Feliz Natal

Nous avons une pensée pour chacun de vous, fidèles lecteurs, en ce jour de Noël. Prenez soin du petit Jésus qui vient nous voir, il a des tas de choses à nous apprendre.
JOYEUX NOËL !

À 10 minutes de bus

À 10 minutes de bus, dans la quartier voisin appelé Ribeira, nous pouvons rencontrer de tel paysage. Le Brésil est un pays de contrastes notamment sociaux et cette photo dénote avec notre quartier.
En tout cas, à l'occasion d'une journée de repos, il nous fut bien agréable de nous y promener et de profiter d'un excellent glacier.

Cuisine d'ailleurs : la Farofa

Recette de la Farofa
Ingrédients (pour 4 pers) : 1/2 oignon, 1/3 poivron, 150g de lardons, 4 oeufs, 100g de farine manioc

Faire rissoler oignons et poivrons coupés finement
Ajouter des lardons et continuer la cuisson
Ajouter les oeufs précédemment battus
Lors de la cuisson, les travailler en oeufs brouillés
Ajouter la farine de manioc

Servir au petit-déjeuner avec des bananes de terre bouillis 10 minutes et du café... brésilien !

En vérité

Rétablissons la vérité : le petit coup de froid n'a pas duré très longtemps (voir message du 9/12). Merci pour ceux qui se sont inquiétés. Pardon à ceux qui ont enragé en regardant la neige tomber chez eux. Hier matin, un panneau annonçait "8:32 - 30° ". Et toujours 70% d'humidité : que du bonheur !

Comme partout dans le monde, notre pays se prépare à l'arrivée du Père Noël (Euh il paraît que c'est lui qu'on fête, non ! ). Bref la télévision, objet principal de chaque maison, trouve une concurrence dans les guirlandes lumineuses. Il faut dire qu'elles ne sont pas très chères. Nous avons acheté la nôtre R$ 6,00 (un peu moins de 2€ au cours actuel). Après quelques semaines sans y faire attention, nous cédons enfin aux préparatifs de Noël. La photo vous montre notre belle décoration. Ce sera tout pour cette année. La température extérieure ne nous convainc pas plus de l'arrivée de cet événement. D'ailleurs, nous sommes amusés de plusieurs rites occidentaux qui ont cours ici et qui sont un peu décalés :

- Les étiquettes de Coca sont parées d'ours polaire pour cette période hivernale !
- Nous rencontrons la possibilité de se faire prendre en photo avec le Père Noël en tenue complète (uniquement dans les lieux climatisés ! )
- Il n'y a pas de cheminée ! Aucune. Comment va-t-il faire ce Père Noël ?
- Le sapin est le symbole principal de décoration. Mais il ne pousse pas dans nos contrées Ils sont donc tous en plastique. Nous avions déjà imaginé un cocotier avec des guirlandes ; mais impossible, les branches sont trop hautes. Donc nous ne pourrons pas vivre un Noël solidaire grâce au sac à sapin ! Zut

Bon en fait , la seule venue qui ne sonne pas faux dans le décor de notre quartier, c'est celle de Jésus. Pensez aussi à la préparer, il vous réserve de très beaux cadeaux.

Les tongs de Maguelone

Martin et Nathanaël, tous deux séminaristes, en présentation de leur cadeau pour l'anniversaire de Maguelone. Visez un peu les tongs ! Et oui, on a tous ça ici, et des Havanaias s'il vous plaît.

Nous avons froid

Brrrrr
La température est descendue à la suite de ce week-end pluvieux, et nous devons avouer avoir un peu froid. Pour vous décrire la situation, nous étions bien habitués aux 30-35° dans la journée, 29-30° la nuit. Mais hier, nous avons croisé un panneau d'affichage extérieur confirmant notre ressenti qui indiquait 22° (condition extrême), et le thermomètre de notre chambre était descendu à 26,9° ! Nous cherchons nos pulls !
Normalement le mois de décembre est signe de l'ouverture de l'été, mais rien de flagrant à ce jour. Aujourd'hui la température devrait tourner autour de 26° avec un taux d'humidité de 70%. Cette fraîcheur nous fait un peu de bien. Nous sommes toujours bras nus, en tong ; mais quand même, il ne faudrait pas que ces variations de températures nous fassent attraper du mal. Mais s'il fait trop chaud, comment le Père Noël pourra venir jusqu'à nous avec son traîneau ?
(Les Blanchard, plus chochottes que prévu !)

1 an

Nous avons fêté ce week-end le premier anniversaire de Maguelone. Conjugué à la journée des "au revoir" de l'école, les gâteaux n'ont pas manqué. Les anniversaires sont très importants dans notre nouveau pays. Au programme des célébrations (dimanche finalement) : bénédiction à la fin de la messe qui ressembla plus à un second baptême, goûter d'anniversaire, cadeaux (une jolie petite tenue en photo, un imagier, ses premiers crayons de couleurs, une paire de tong), très gros gâteau à la Brésilienne (épais avec du lait concentré au milieu, le tout napé). Un bon moment.

Merci Maguelone pour cette belle année que tu nous as permis de vivre, tes câlins furtifs, tes grands sourires, ton regard pétillant et attendrissant.

1. Parabens lors du pot de fin d'année

2. Mon gâteau d'anniversaire préparé par maman

3. Maguelone dans sa jolie tenue offerte par notre voisine

Feu rouge : passez !

Vous ai-je dit que je conduis ici ? Visiblement je me suis bien intégré (pas encore de problème à déclarer), et les Brésiliens m'ont apparemment accepté dans la circulation. Conduire ici, c'est un peu comme en Italie, on double à droite, la voie la plus rapide c'est celle du milieu, on peut créer une file quand c'est nécessaire, on klaxonne systématiquement une femme au volant, on klaxonne pour dire qu'on est là, bref on klaxonne pour donner du rythme à ce ballet de voitures.
Contrairement à l'Italie, il y a moins de stress chez les Brésiliens. Nos nouveaux congénères sont des gens patients, qui ne se révoltent pas. Ils ont le sens de la file. Ils respectent beaucoup l'ordre d'arrivée dans la file et l'attente qui en découle. Ils font une file très rapidement et pour tout. On peut dire q'ils sont disciplinés.
Pour revenir à la circulation, ici, les véhicules les plus rapides sont... les plus gros. Que ce soit sur les grandes suburbaines, ou dans les voies intra muros, les bus et autres autocars vont plus vite que les voitures, y compris sur les voies rapides. La règle qui en découle est assez simple : C'est le plus fort qui passe en premier. Le camion ou le bus passeront avant la voiture qui passera avant la moto qui passera avant le piéton qui n'a rien à faire sur la chaussée ! D'ailleurs il vaut mieux ne pas s'y aventurer bien que les trottoirs ne soient pas très praticables. Cette règle imprègne toute la vie de notre quartier : c'est le plus fort qui s'en sort quitte à écraser l'autre. Un exemple dans la circulation : un piéton se trouve devant une voiture. Le chauffeur lui demande de bouger sous peine de lui rouler dessus. Le piéton refuse. Il se fait écraser.
Pour terminer sur une note plus heureuse, alors qu'il faisait nuit, hier soir, nous étions tranquillement arrêtés à un feu rouge à côté d'une voiture de Police (dont les policiers m'avaient aperçu quelques minutes plus tôt prendre 15 mètres d'une rue en contre-sens pour éviter de faire un détour). Une voiture banale arrive dernière nous en nous klaxonnant avec insistance. Les policiers nous invitent alors à griller le feu rouge et continuer notre route. Non, ce n'était pas une voiture prioritaire. C'est juste que lorsque la circulation est plus légère, notamment le week-end et le soir, il est permis de griller les feux rouges et autres stop. La raison est moins heureuse. La nuit, il est préférable de ne pas trop traîner sur les routes et surtout d'éviter de s'arrêter pour ne pas se faire agresser.
Morale de l'histoire : si un policier vous arrête pour avoir grillé un feu rouge, dites-lui que c'est pour votre sécurité.

Les pieds presqu'au sec

Vous êtes plusieurs à vous inquiéter des images d'inondations au Brésil. Elles ont lieu á 1800 km d'ici. Sachez que de notre côté, la situation est beaucoup "potable". Il est vrai que j'ai eu des difficultés de transport vendredi dernier. Salvador est un grand plateau entouré par la côte. Toute la pluie de la ville haute s'écoule en bas faisant se soulever les bouches d'égoûts ; et l'eau stagne sur les routes en attendant de disparaître dans la mer. Il y avait sur la route entre 15 et 30 cm d'eau créant des bouchons gigantesques. Pour limiter la buée sur le pare-brise, j'avais entrouvert ma vitre. Malheur à moi quand un camion m'a doublé (il avait des roues beaucoup plus grandes pour se frayer un chemin dans l'eau) : une gerbe d'eau m'a alors trempé.
Pour faire un trajet normal de 15 min, il m'en a fallu 1h15. Il a plu de 6h à 9h. La situation était redevu quasi normale l'après-midi.
Mais les conséquences indirectes n'ont pas tardées. Plusieurs quartiers de la ville dont le nôtre n'ont plus d'eau courante. Heureusement notre logement à une réserve d'eau. Mais la maison des Perrier où Maguelone est gardée n'a pas eu d'eau pendant une journée, et la Casa Bernadete où nous travaillons est toujours sans eau depuis lundi. Nous voyons les employés d'Embasa, l'entreprise qui gère la distribution d'eau, s'activer pour faire des tranchées, ouvrir les égoûts dans chaque rue pour rédoudre les divers problèmes.
Chez nous, un trop plein d'eau usée dans les canalisations est remonté par une bouche d'évacuation dans la cuisine. Mais l'huile de coude a permi d'éponger et de nettoyer les dégâts.
Ce ne fut qu'un avant goût de la saison des pluies qui commencera en avril-mai prochain...

Inouï !

Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis un mois, nous rentrons tous les week-end en France en bateau, pour jouer au Puy du Fou. Nous avons pour une fois pris l'avion le week-end dernier pour gagner un peu plus de temps. Heureuse surprise, nous avons rencontré 2 très bons amis juste mariés dans l'avion. Ils nous ont annoncé l'heureuse nouvelle d'une grossesse en cours !
Inouï, non ?
Allez Anne-Thé, réveille-toi, c'était juste ton rêve de cette nuit, il faut aller travailler maintenant...

Quand le talent est là !

L'arrivée dans un nouveau pays oblige à revoir nos habitudes culinaires et nos talents de cuisiniers. Mais quand la talent est là, les packagings, ingrédients, goûts, substances et couleurs différents n'altèrent pas les capacités du cuisinier. De fait, Anne-Thé faisait des merveilles en France. Elle fait toujours des merveilles, mais avec les ingrédients locaux. Purées pour Maguelone, poêlées, pipoca, gâteau au chocolat, jus de toutes sortes de fruits, sans oublier l'exploit toute catégorie : yaourt sans yaourtière. Ils sont meilleurs et plus fermes que ceux réalisés dans la yaourtière Seb qui nous attend dans les cartons... que nous allons peut-être revendre de ce fait ! Mais non, que Seb se rassure, le secret, c'est qu'ici la température ambiante est de 30° et permet une bonne fermentation.
La preuve de la réussite étant faite, les volontaires qui travaillent sur un projet de formation professionnelle sont intéressés pour transmettre le savoir d'Anne-Thérèse aux mères du quartier.

Nos colocataires

Vivre dans un pays tropical, c'est accepter de partager son toit avec des invités surprise. Voici une photo du lézard qui rode chez nous (le long du câble de téléphone, il cherche à se fondre dans la peinture blanche, sans doute un lézard blond ! ). Non ne soyez pas effrayés, il nous est bien utile pour gober des moustiques que nous n'arrivons pas à mater.

Mais l'événement de la semaine, c'est Anne-Thé qui a été réveillée par une bestiole qui se baladait dans son cou vers 2h30 du matin. Après divers hurlements et le temps d'allumer la lumière, c'était une baratte, insecte de la famille des cafards mais en plus gros. Les biologistes aiment bien le disséquer pour sa taille par rapport aux autres insectes, mais il reste peu agréable. D'aspect huileux, il vole, et peut grimper un peu partout grâce à ses pattes qui peuvent s'accrocher à n'importe quoi. Toutes nos bouches d'évacuation d'eau sont recouvertes pour éviter que les barattes remontent des canalisations dans la maison.

On ne les trouve qu'ici : XUXU

Nouvelle rubrique : nous essayerons de vous présenter des fruits et légumes d'ici.

Pour le premier post : le xuxu, se prononce "chouchou". Vous pouvez voir sa forme assez originale qui peut faire penser à une poire.
Le coeur est une noyau d'un milimètre d'épaisseur. Texture entre la courgette et de la pomme de terre. Se fait cuire 15 min à la vapeur pour être dégusté en purée par exemple.

Cet ingrédient est conseillé en cas d'hypertension.

J-12

Ici, le premier anniversaire est une fête exceptionnelle. Nous ne savons pas encore ce que nous allons prévoir, mais malheureusement, il nous paraît difficile que vous soyez à nos côtés ce jour-là.

Nous l'avons mesurée ce matin : 79 cm. La petite Guelone se porte plutôt bien. Elle reste une petite fille très vive, peu avare de sourires. Elle n'a pas encore compris qu'il faut prendre soin des choses, mais elle est à bonne école avec les 2 filles Perrier.

La dernière vidéo vous montrait Maguelone en train de balbutier son 1er quatre-pattes. Ce temps est déjà bien révolu.

Chers lecteurs assidus,

L'emploi du temps actuel étant quelque peu chargé, nous nous étendrons peu sur le clavier. Nous vivons des choses très belles ici. Pierre-Mi revient d'un week-end de mission dans "l'intérieur" (la campagne) en vivant dans les conditions de vie plutôt précaires. Aujourd'hui, travail de démolition au marteau et burin pour lutter contre les moustiques de la dengue. A très vite... et bonne fête nationale

1. vue du quartier

2. enfants dont s'occupent les Soeurs de la Charité et Anne-Thé régulièrement
3. scène classique de football
4. mission d'EVA auprès des enfants dans "l'intérieur"
5. transport missionnaire dans "l'intérieur"
6. visite des habitants dans "l'intérieur"
7. enfants rencontrés sur la route dans "l'intérieur"
8. plantation d'ananas
9. joueur de guitare sonorisée ! dans son bar
10. exemple d'habitat dispersé dans "l'intérieur"

Nos amis les moustiques

On nous avait prévenus : les moustiques sont très présents au Brésil. En effet, c'est sans surprise que nous les découvrons.
Les moustiques ne volent pas très vite (sans doute la chaleur). Par contre, ils sont un peu plus gros qu'en France, et avec l'arrivée de la chaleur ils se font de plus en plus présents. De fait, les favelas de Salvador sont construites soient sur des flans de colline, soit sur des marécages ce qui est le cas de notre quartier dont le nom de la paroisse Alagados, veut dire marécage.
Les mosquitos cherchent à rentrer dans les bureaux ou maisons à la tombée de la nuit (vers 17h30). Une fois installés, ils vont tranquillement repérer les lieux pour être le plus offensif le lendemain matin. D'où l'intérêt de les combattre dès le soir pour être sûr de passer un réveil paisible.
Dans la famille moustique, il y a le gentil et le méchant. Le gentil, c'est un moustique qui cherche à piquer (NDRL : ce ne sont que les femelles qui piquent) pour avoir de l'énergie afin de pondre des oeufs pour de futurs moustiques.
Le méchant : c'est le moustique porteur de la dengue. Il se reconnaît à ses pâtes noires rayées de blanc (Cf. photo). Il est plus gros que les autres et la casa Bernadete (où nous travaillons) en est remplie.

Pour l’instant, nous nous faisons piquer malgré les sprays anti-moustique que nous utilisons. Pour vous donner un aperçu, hier soir Anne-Thé avait 19 piqures uniquement sur les pieds, et seulement 16 pour moi.

Un nouveau dans la famille

De notre côté rien à signaler.
Bienvenue au petit Joseph chez Bertrand et Ségolène.
Nous serons très heureux de t'accueillir au Brésil pour pouvoir danser la samba !!!

Le point des pilotes

Début du 12e mois pour Maguelone. Il y a encore 15 jours, nous nous amusions à la regarder assise, dans l'impossibilité de se mouvoir pour récupérer un objet qui lui avait échappé. À force de se dresser sur ses 4 pâtes, le derrière plus haut que les épaules, elle a d'abord compris toute seule comment se mettre assise. Son air réjouit faisait plaisir à voir.

Depuis la position assise, elle pouvait donc facilement passer dans la position du 4 pâtes sans savoir comment l'utiliser. En 2 jours, nous l'avons vu commencer à avancer. C'était le signe d'un déclic de coordination de ses mouvements, car dans la foulée elle nous a vite montré qu'elle savait aussi frapper dans ses mains. Elle est sur la bonne voie. Le Brésil lui va bien, et surtout merci à Miris, sa nounou, qui la fait bien grandir.

Une matinée... bahianaise

L'arrivée dans un pays, c'est beaucoup de démarches administratives. Aussi, ce matin , j'avais prévu, avec Sébastien, d'aller au ministère du travail où se trouve la recette fédérale qui délivre un précieux sésame appelé CPF qui permet d'endosser des chèques, de payer le téléphone...
Il y a 2 semaines, une personne de l'école s'était rendu à ce lieu et en profita pour nous donner la liste des démarches : il suffit juste de votre passeport.
La semaine dernière, le 21, nous apprenions à ce même endroit qu'il fallait d'abord s'enregistrer à la Banque du Brésil ou à la poste (Correiro). La Banque de Brésil étant en grève depuis 3 semaines, nous nous sommes donc inscrits à la poste, où nous nous sommes acquittés de notre dû. Nous apprenions alors que nos démarches ne pourraient continuer qu'à partir du 24/10 le temps que notre dossier soit transmis au service concerné.
Le lundi étant notre jour de repos, nous nous sommes armés de courage pour nous lever au aurore afin d'être à l'ouverture (7h) au ministère du travail. Après une demi-heure de bus bondé, nous voici arrivés à la porte, prêts à affronter une attente indéterminée. Notre matinée est réservée pour cela.
D'abord, toutes les portes n'étaient pas ouvertes : on aurait dû se douter de quelque chose. Nous avons rapidement appris par l'agent de sécurité que la recette fédérale avait déménagée ce week-end ! Il nous tendait bien fièrement un tract présentant le nouveau site (une heure et demi de bus), en précisant bien que l'ancienne recette fédérale était ouverte jusqu'au 24/10 à 13h ; vous suivez le manque de chance ! Impossible de capitaliser sur notre journée de repos. Le nouveau bâtiment n'ouvrira pas ses portes avant le 29/10.
Un déménagement ne se prévoit pas 2 jours avant, et pourtant aucune des personnes que nous avons rencontrées la semaine dernière ne nous en a parlé. Ici, tout se fait au dernier moment, il est très difficile d'anticiper.

Voiture missonnaire

Déjà un mois

Déjà un mois que nous sommes sur le sol brésilien.

Vous voyez qu'on ne vous manque pas trop !

Pour vous remercier de suivre nos aventures, nous vous offrons cette photo prise lors d'une journée pour la jeunesse où les jeunes de notre école présentaient une pièce de théâtre dans laquelle Pierre- Mi avait un rôle... muet. Et bien oui, nous avons encore du travail à faire en portugais.

(pour enregistrer la photo : cliquer dessus, quand la photo s'affiche en grand, clic droit, enregistrer l'image sous)

Cuisine d'ailleurs : Boisson fruitée

Nous inaugurons cette nouvelle rubrique qui proposera des recettes que nous aurons observées et testées.
Commençons par un jus de fruit facile à réaliser.

Pour 2 verres à orangeade :
- 4 cuillères à soupe de fruits coupés en morceaux (ici nous avons testé avec des acerola mélangés à des raisins, et des quartiers d'orange mélangés avec de l'ananas)
- 3 cuillères à café de sucre en poudre
- Piler le tout ensemble
- Ajouter du lait concentré
- Compléter le shaker de glaçons et d'eau
- Secouer très énergiquement (sur un rythme de samba par exemple)
- Préparer les verres en faisant couler un peu de lait concentré sur les parois et server la mixture.
Bonne dégustation

Une petite visite de chez nous (début)

Pendant 3 minutes, nous vous présentons notre nouvel univers. C'est une présentation de notre appartement dans lequel nous ne resterons que 3 mois.

Malheureusement nous ne pouvons pas en faire de même pour la quartier. Nous ne sommes pas encore assez connus pour sortir notre appareil dans la rue. Et ce serait d'ailleurs à nos risques et périls.

Une petite visite de chez nous (fin)

Bain de Maguelonette

Pour faire écho au post du 29 septembre, et pour tous les fans de Maguelone, voici une petite vidéo...

Mais que faisons nous de nos journées ?

Dans les post depuis notre arrivée, nous avons peu parlé de notre mission proprement dite. Malgré tout nous avons commencé à participer au rythme de l'école dans laquelle nous travaillons.
Afin de mieux connaître le contenu de la formation, nous suivons les cours avec les élèves 2 matinées par semaine.
Le premier week-end de notre arrivée. nous avons assisté à une mission que les jeunes ont mené dans une autre favela. Ce fut l'occasion pour nous d'entrer en contact avec les populations de ces quartiers, de rentrer dans leur modeste demeure, de comprendre les systèmes de construction, de goûter à l'accueil chaleureux.
Anne-Thérèse a des réunions pour la coordination de l'école pendant lesquelles le staff essaye de répondre aux différents problèmes rencontrés (respect des règles des élèves, préparation du prochain projet, répartition des tâches de chacun...). Elle s'investit auprès de l'association Sonho de Mae (Rêve de Maman) qui accueille des jeunes femmes enceintes. Elle a pu mettre en oeuvre ses talents de bricoleuse en réparant la machine à coudre.
Pendant ce temps Pierre-Michael découvre le merveilleux monde de la compta. Son prédécesseur, Damien, a fait un grand travail de mise en place de procédures comptables. Il faut se les approprier. Il découvre aussi les différentes routes pour se rendre dans les diverses administrations. Enfin l'instabilité d'un réseau PC lui permet de proclamer un peu plus : vive les Mac !
Durant nos temps libres, nous faisons des leçons de portugais de manière autodidacte à l'aide 5 manuels différents. Hier, la Police fédérale nous a pris 3 heures pour mettre en ordre nos visas avec prise d'empreintes...
Pour ceux qui nous parrainent, vous pourrez retrouver tous les détails de nos rencontres et de notre mission dans notre rapport missionnaire trimestriel.

Débarquement

Depuis le 18 septembre, date de notre arrivée, des volontaires Fidesco débarquent tous les jeudis. Jeudi prochain, nous attendons la dernière, Anna-Maria, soeur consacrée et Portugaise. Cette semaine, c'est Nathanael, séminariste à Paris qui est arrivé avec de nouvelles recharges de répulsifs à moustiques et un agenda (nous n'avons jamais trouvé d'agenda jour par jour ici). Le 25 septembre, c'était la famille Perrier avec lesquels nous étions déjà liés d'amitié avant de partir. Leur 2 filles Suzanne et Angèle sont gardées avec Maguelone par la même nounou. Ils ont également un blog http://lespetitsperrier.blogspot.com/

Photo prise lors de la journée d'envoi en mission à Paray-le-Monial (20 juillet 2008). De gauche à droite : Nathanael, Angèle dans les bras de Mathilde, Sébastien et Suzanne, Florence (notre coordinatrice en France), nous 3 et Anna-Maria.

Le point des Pilotes : spécial Saint Michel

Nous avons fêté le 10e moisiversaire de Maguelone le jour de la Saint Michel. Père et fille étaient donc à la fête. Pour cet événement Maguelone a reçu en cadeau un nouveau jouet que vous pouvez voir sur la photo : une bouteille en plastique avec des grains de maïs. Soyez sûr que ce jouet si simple ravit notre fille. Elle peut ainsi mettre en pratique les premier cours de solfège qu'elle a déjà suivis. Pierre-Michael, quant à lui, a savouré à un bon gâteau à la vanille.
Sur le plan du caractère, Mademoiselle la Sociable s'épanouit de se jeter dans tous les bras qui lui sont tendus. Elle salue chacun de nombreux sourires après avoir demandé du regard l'autorisation à papa et maman. Le problème arrive quand on rentre à la maison : il devient difficile de la poser seule au milieu de ses jouets. Nous faisons face, sans fléchir, à ces petits caprices sans conséquence.
Les Brésiliens la prennent pour um menino (un petit garçon). Ils sont tout étonnés que pour uma minina (petite fille), elle n'ait pas déjà les oreilles percées. Nous avons croisé dans la rue des petits filles de 1-2 mois porter leur premières boucles d'oreille.
D'un point de vue gastronomique, Maguelone a découvert avec plaisir la patate douce et les gâteaux de maïs. Elle apprécie comme nous les petites bananes, mangues, goyave, purée de feijào. Avec tous ces délicieux fruits et légumes, elle atteint presque sûrement les 9 kg.
Enfin, il est certain que les bains que nous lui donnons ne sont pas à 37° comme le conseillent les pédiatres ou autres assistantes de la DDASS. Elle s'accommode des bains à température ambiante soit environ 30°.
De fait, nous sommes épatés de la faculté d'adaptation d'un enfant à un nouvel environnement et de nouvelles conditions de vie.

Une ambiance captée et montée

La fête au Brésil est excessive. Le bruit est très très présent. Il faut imaginer un week-end pendant lequel les voitures rivalisent de puissance sonore. Les mères avec leur nouveau né dans les bras sont adossées à ces voitures. Des pétards éclatent de tous les côtés. Les enfants les font exploser dans des bouteilles de verre pour que ça résonne plus. La bière coule à flot. Les grillades se font directement sur le trottoir, devant les maisons de chacun. Tout le monde est invité à se servir. La St Côme et St Damien est une fête pour les enfants. Certains lancent des bonbons depuis leur balcons. Nous avons ainsi vu des ruées de centaines d'enfants vers un jet de bonbons. On aurait cru que la personne lançait de l'argent. Dans ces conditions, il faut surtout rentrer chez soi et ne pas en sortir.

L'accueil

L'accueil qui nous a été rservé dans l'école où nous travaillons. Les tâches de toutes les couleurs sont tous les fruits locaux mûris au soleil que nous pouvons acheter ici.

Photos de Voyage

Voici en retard sur le déroulement des évenements quelques photos de l'avion

aniversário de casamento

Voilà, nous venons de fêter nos deux ans de mariage ! Pierre-Michael ne se refuse rien... pour fêter ça, un voyage au Brésil et une agua de coco (eau de noix de coco verte, très bonne pour la santé et très raffraichissante). Merci à nos nouveaux amis de l'ecole EVA d'y avoir pensé pour nous, absorbés par toutes les nouveautés, nous avions oublié !

Comme vous pouvez le constater, un petit bout de Vendée nous a suivi au Brésil (seul moyen pour Pierre-Mi de bien vivre la distance !)

Rebâptisés

Merci à nos parents pour les très jolis prénoms qu'ils nous ont donnés, mais apparemment les Brésiliens n'arrivent pas à les prononcer facilement. Nous voici donc rebâptisés.
Pour Anne-Thé, c'est assez similaire : Ana Teresa. Pierre-Michaël est devenu Pedro-Miguel (se prononce Migueou).
Par contre, le prénom Maguelone leur est impossible à dire. Après plusieurs tentatives : Maguenol, Magniol,... elle se fera finalement appeler Madalena.

L'arrivée

Ça y est, nous y sommes.
Quelques mots apres notre première nuit dans notre nouveau quartier.
Enfin de la chaleur !
Le voyage s'est tres bien passé notamment pour Maguelone qui a dormi une bonne partie du trajet. La chaleur l'incommode un peu, mais au bout de 24h, elle la vit déjà mieux. Ici, elle est déjà la reine !!!
Nous apprenons à nous badigeonner d'anti-moustiques et avons déjà gouté 7 ou 8 fruits locaux vraiment délicieux. Ces premières heures sont consacrées à subvenir au nécessaire.

TOUTENKARTON

Partir pour 2 ans avec 5 bagages, ça suppose de tout ranger en carton. Nous avions gardé ceux de notre dernier déménagement (octobre 2007) en pensant à ces jours-ci.

Le boulot étant définitivement terminé, la course à la mise en carton est lancée. Et à ce jeu là, Anne-Thérèse est bien plus performante que Pierre-Mi. Un joli tas de carton pour AT contre une palette pour PM...

Mais rien ne sert de courir : nous déménageons ensemble samedi !

Je tiens à démentir officiellement, auprès de ceux qui étaient présents à notre mariage : Anne-Thé ne souffre pas trop de Bourre-grenier-zite aiguë. Aujourd'hui, la Clio (toujours à vendre !!) avait un magnifique chargement à destination de la déchèterie. Depuis une semaine, Emmaus profite de 5 sacs bien remplis de vêtements.  Bref le tri par le vide est source d'efficacité.

Pendant ce temps, Maguelone trône avec sourire sur son pot. Ah nous ne vous l'avions pas encore dit ! Et bien contrairement à ce que conseillent les vendeurs de couches (NDLR : vers 2 ans et demi), nous avons commencé à la mettre sur le pot avant ses 9 mois. Résultat : une commission pratiquement à chaque mise au pot.

A VENDRE

Nous vendons notre délicieuse Clio. Elle va nous manquer par sa faible consommation de carburant et sa petite bouille ronde. Alors autant qu'elle vous rende service

Renault Clio 2 EXTREME 7 900 €

Motorisation : 1,5 DCi diesel, 65 cv, 125 000 km

Mise en circulation : mai 2005. Première main

Equipements : Airbag -  Vitres électriques -  Rétros électriques -  clim. auto - Volant réglable en hauteur -  Commande radio au volant -  Radio CD - Fermeture centralisée -  Direction assistée -  Banquettes 1/3 - Anti-démarrage -  ABS -  ESP -  Régulateur de vitesse -  Phare antibrouillard - Ordinateur de bord -  Non fumeur.

Bon état général. Toutes révisions OK, 4 pneus neufs, idéal jeune conducteur. Vends cause départ étranger 

Nous contacter au 06 12 93 26 23

Précisions sur le départ

Après quelques rebondissements administratifs, nous savons que nos visas nous attendent au consulat du Brésil. Détail important, car nous ne pouvions pas réserver notre vol avant d'être sûrs de les obtenir.

Notre vol a donc été réservé ce jour par FIDESCO. Nous partirons le 18 septembre à 7h05 pour arriver à Salvador à 15h35 heure locale (+5h vs Paris). 

Et les bonnes nouvelles s'enchaînent : nous aurons droit de prendre 138 kg + 1 poussette pour nous 3. C'est plus que nous espérions.

Nous pouvons donc poursuivre nos vacances paisiblement.

Até logo

Article Le Maine Libre

Non, non, je n'ai pas 2 femmes : "Marie-Thérèse" et Anne-Thérèse sont bien la même personne. Mais les journalistes.... ah les journalistes...

Bref les journalistes !

Envoi en mission

La dernière semaine de formation s'est achevée par la messe d'envoi en mission dont vous pouvez retrouvez toutes les photos sur www.fidesco.fr . Ce fut un moment très fort en émotion . Concrètement, durant cette messe, nous nous sommes engagés devant plus de 1500 personnes à être des témoins de l'Espérance.

Ci-joint, la photo officielle...

Article Ouest-France

 

Partir en famille

Lorsque nous avons envisagé de donner 2 ans de notre vie pour les plus pauvres, nous souhaitions que cela se fasse avec un enfant. Cette décision a plusieurs sources. 

Nous voulions commencer à construire un foyer avant de partir. Construire, c'est-à-dire stabiliser une situation. En effet, notre mariage a été le moyen de vivre ensemble pour la première fois. Il nous semblait important de pouvoir étalonner la vie de couple que nous découvrions.

Ensuite, nous avons été touché par le témoignage d'anciens volontaires qui ont raconté comment leur simple vie de famille en mission était a elle seule un témoignage auprès des populations avec lesquelles ils ont vécu. Sans prétendre être une famille modèle, nous voulions pouvoir apporter l'exemple d'une famille unie et stable dans des pays où les familles sont déstructurées. Car pour nous, la famille est le premier pilier de la société. C'est là que s'apprennent les règles fondamentales de la vie.  La famille est le premier groupe de socialisation de chaque être.

Enfin, quand nous avons réfléchi à notre projet de vie, notre priorité était de construire une famille plutôt que de partir en mission. Aujourd'hui nous avons la chance d'accorder ces 2 projets grâce à FIDESCO qui a l'expérience d'envoi de familles depuis 27 ans.

Juste parce qu'on craque complètement !

Le point des pilotes

M+7, le temps des découvertes. Maguelone du haut de ses 68cm et forte de ses 7,3kg découvre le monde (enfin son monde) ! Elle tient assise, bascule pour attraper ce qui n'est pas à sa portée, aime jouer avec les jouets des grands (téléphones, télécommandes, ordinateur...) et exprime de plus en plus sa personnalité... En bref, Maguelone devient une petite fille qui fait déjà attention à sa ligne (la preuve en image sur la WII balance board !).

Maguelone grandit et continue de sourire, un régal pour ses parents !

Les découvertes de Maguelonette

Partis quelques jours chez grand-père et grand-mère en Provence en laissant papa à la maison, Maguelone en a profité pour faire différentes découvertes...

Après deux jours de grisaille, l'heure tant attendue du premier bain a sonné et voilà notre Maguelonette plongée sans préavis dans une eau à 24°... résultat pas très concluant mais nous allons persévérer !

Pour se remettre de telles émotions, Maguelonette  va trouver son réconfort non pas auprès de son doudou, de ses jouets ou de ses nombreuses peluches mais auprès d'une... cuiller en bois !

Nous sommes ravis de voir que notre fillette aime les choses simples...

Choisir FIDESCO

Pour qu'un projet personnel sonne juste il faut réussir à l'accorder. D'où l'importance du choix de l'instrument. Il faut qu'il soit en état de jouer juste. Métaphore musicale pour vous faire part de l'importance que nous portons au choix de FIDESCO  qui est l'instrument de notre mission, celui par qui nous allons pouvoir jouer notre partition.

Tout d'abord, FIDESCO nous est apparue comme une organisation sérieuse. 25 ans d'expérience, plus de 1000 volontaires formés et envoyés. En outre, nous avions eu de très bons échos de personnes étant partis en mission avec d'autres organismes et qui enviaient un peu l'organisation prévue pour les volontaires FIDESCO qu'ils croisaient sur le terrain (Haïti, Égypte, Amérique du Sud...).

D'autre part, FIDESCO est la seule ONG qui envoie des familles assez librement et nous tenions à partir avec un enfant. Nous avons été touchés par les témoignages qui décrivaient l'importance de la vie de famille dans des pays où la notion de famille est complètement différente de la nôtre, voire inexistante.

Enfin, FIDESCO dans sa raison d'être revêt une dimension catholique, et cela correspond à notre projet de vie. Nous partageons vraiment la Doctrine Sociale de l'Église y compris dans l'aide aux plus démunis.

Pourquoi partir en mission ?

Pendant la préparation de notre mariage, nous avons eu la chance de prendre le temps de réfléchir au projet que nous voulions vivre dans notre foyer naissant. Alors que nous assistions à une présentation de la FIDESCO en février 2006, nous échangions : "Tu vois, partir en mission, c'est vraiment un projet que j'aurais voulu vivre quand j'étais célibataire." - "Mais moi-aussi !". 

Un même désir, ça vous confirme d'abord que la personne que vous allez épouser est la bonne ! Mais un même désir ne mène à rien s'il n'y a pas de décision prise. Un an plus tard, nous avons repris cette idée et choisi de la réaliser en postulant auprès de FIDESCO.

Le point des pilotes : M+6

6 mois déjà et notre passagère préférée progresse bien !

A la veille de son 6ème moisiversaire, elle s'est offert une nouvelle option : 1 dent !

Sinon, elle continue à bien grandir (66,5cm) et à grossir tout tranquillement (6, 980kg)..

Mademoiselle joue de plus en plus toute seule, avec ses pieds, ses mains et tout ce qui passe à sa portée. Les festivals de sourires restent une de ses activités préférées !

Le point des pilotes

Toujours charmante cette poulette. Attention les dents vont bientôt sortir... et un sourire avec les dents ce sera encore plus craquant ! Gagas s'abstenir.

Le coup de téléphone le plus attendu...

Allo, Bonjour, c'est Fidesco.

Vous êtes à l'écoute tous les 2. Nous vous annonçons votre mission :

Vous allez partir à Salvador de Baya au Brésil.

Vous travaillerez pour l'école EVA (Évangélisation de la Vie et de l'Amour). Cette école forme chaque année 25 jeunes aux sujets de l'affectivité et de la sexualité afin de prévenir les maux vécus par la jeunesse dans la favela (viol, prostitution). Objectif : redonner de la dignité à ces jeunes, la valeur de leur propre corps, la confiance dans leurs valeurs personnelles.

Marre de la morosité ambiante

Prenez exemple...

Le point des pilotes

4e moisiversaire pour notre choupette ! Un mois riche en aventures car elle a découvert la joie de la neige dans les Pyrénées. Elle masterise de plus en plus en RP (NDLR Public relation). Ses sourires nombreux en font une people en puissance, voire une future première dame de France (enfin c'est la même chose !). Maguelone affectionne notamment les bains de foule où elle peut passer de bras en bras.

Plus techniquement, elle voit le monde différemment avec ses 64 cm. Nous n'avons pas réellement commencé à nous muscler car notre altère préférée ne pèse que 5,5 kg. Une taille mannequin !

Début du compte à rebours

En ce 17 mars, la bonne nouvelle est arrivée par mail. La réponse de Fidesco : "Nous acceptons votre candidature pour un départ en mission dans les prochains mois". 

Machine avant toute ! Notre beau projet se réalise un peu plus après avoir effectué la moitié du parcours de formation. Plus de détails fin avril...

J'y vais mais j'ai peur !

Non, pas de Josiane Balasko sur les pistes de la station de Gourette, mais une semaine de non stress mi mars pour revivre l'authenticité de la montagne. Ses atouts sont irrésistibles : saucisson, tartiflette, raclettes, apéros, vin chaud. Comment ne pas tomber sous le charme d'une semaine de regonflage de moral avec des amis géniaux (merci à Mimi et Mat) !

Il a neigé le premier jour de notre séjour, signe des dieux pour nous indiquer que nous avions fait le bon choix. La petite station pyrénéenne nous réservait donc les derniers flocons de son blanc manteau pour dévaler les pistes. Le top, la piste à 2400m recouverte de poudreuse pendant toute la semaine. Le flop, l'état de la neige en bas de la station à partir de 12h !

Une station parfaite pour les familles, des pistes pas très difficiles, et un magnifique panorama sur le col d'Aubisque dont l'histoire vous sera racontée par Omar, son ancien douanier.

Une "slave" de concerts

Ouf ! me voilà entier alors que s'achève un nouveau cycle de concerts. Dur dur que ces périodes où il faut courir entre les impératifs professionnels, le timing imposé par une série de 5 concerts en 1 semaine auxquels il faut ajouter les répétitions et la joie de retrouver la petite famille. 

Je fais toujours parti du choeur de l'ONPL. Le dernier cycle proposait 3 oeuvres de compositeurs slaves : La Symphonie des Psaumes de STRAVINSKY (à découvrir), Les danses polovtsiennes de BORODIN (un véritable casse voix pour les ténors), et la Symphonie n°8 de DVORAK (orchestre seul).

Isaac Karabtchevsky est un métrone en puissance. Sa régularité pour tenir le tempo sur Stravinsky est impressionnante. Il lui faut un sacré caractère pour faire aboutir la partition avec rigueur pendant 1/2 heure sans baisser un seul bras. Les accelerando émanaient de la partition et non de son interprétation. Certains diront que ça manque de vie. Je préfère dire qu'il respecte le compositeur. Merci Isaac et Valérie pour nous permettre de vivre ces bons moments.

Le point des pilotes

Point S+11

Altitude : 60,5 cm (+8 depuis le départ)

Vitesse de croisière : 5/6 tétés par jour

Météo : grande éclaircie de sourires quand on m'en fait... (fiablilité 2/5)

Dégagement de la piste : vive les Huggies. Pampers a des fuites.

Confort : 7 à 9 heures de sommeil minimum la nuit

Tu es devenue enfant de Dieu

Maguelone a (déjà !!!) un nouveau frère : Jésus, rien que ça !

Elle a été baptisée ce dimanche à la paroisse Ste Bernadette d'Angers. Merci à la paroisse d'avoir accueilli notre famille pour cette célébration. Il s'en est suivi un regroupement familial (autorisé par la loi d'immigration) à la maison pour partager le fameux tajine de baptême.

PS : Si vous aussi, vous êtes intéressé par le baptême, n'hésitez pas à contacter le prêtre le plus proche ou à appeler Dieu en vous rendant à l'église du coin (généralement reconnaissable à son clocher).

1ère pierre !

Bonjour,
Nous nous lançons aujourd'hui dans la création de ce blog afin de préparer les liens qui nous unirons à vous dans quelques mois !
Cette création correspond à l'envoi de notre dossier pour partir en mission de développement dans un pays du Sud.
A bientôt pour suivre la préparation, le départ et la mission qui nous sera attribuée...