dimanche 30 août 2009

Un petit moment de détente

Lors de notre virée dans le sud, nous avons découvert une bonne radio qui n'est diffusée que dans le Sud mais également sur internet. Cette radio s'appelle Itapema, du nom d'une ville très touristique de l'état de Santa Catarina. On y entends de la bonne musique pop rock, un peu country à certains moments, électro, anglo-saxon et brésilien. Très peu de pub en sus.
À choisir pour vos ambiances musicales tranquilles, post-siestes, lecture, ou envoi de mail aux Blanchard par exemple...

Voici le lien :
http://mediacenter.clicrbs.com.br/templates/player.aspx?uf=1&contentID=20418&channel=115&tipoVivo=1
Puis cliquez sur "Tocar assim mesmo" (Cliquez ici)
Contactez-moi si ça ne marche pas
Bonne écoute...

mercredi 26 août 2009

Nouveau numéro

"Encore, ils changent souvent de numéro ces 2 là..."
Et bien oui, 4ème numéro de téléphone en 1 an de présence ici. Désormais il faut nous joindre au :
(005571) 3315-3222
Seulement les 4 derniers chiffres qui changent. Le meilleur moment pour nous avoir :
Du lundi au samedi : entre 12h et 13h30, ou après 23h (heure française)
Dimanche : entre 16h et 20h (heure française)
à bientôt

mardi 25 août 2009

Champion du monde

On a déjà évoqué les obstacles administratifs que nous sommes appelés à vivre. Nous venons de vivre les championnats du monde, avec comme récompense, le renouvellement de notre visa.
Tout commence mardi 18 août, 11ème moisiversaire de notre arrivée. Il fallait payer le jour même pour le renouvellement de notre visa sous peine de payer une amende. Nous en avons profité pour faire le point avec la Police Fédérale des pièces à fournir pour compléter le dossier à remettre dans les plus brefs délais. Durant la semaine qui a suivi, nous avons réuni les forces et les talents administratifs de tous les volontaire Fidesco de la paroisse. Ainsi, de nouvelles lettres du Cardinal ont été signées et récupérées en urgence avant que le Cardinal ne parte pour 3 semaine en Italie. Tout le monde a payé ses dus à l'administration. Toutes les photocopies des passeports (y compris les pages vierges ! Va comprendre Charles !) ont été faites. Enfin le lundi matin aux aurores, il fallut faire attester toutes les pièces, soit 88 pages, par l'équivalent d'un bureau d'huissier, seul dans la ville à certifier la signature de la main même du Cardinal. Cette semaine fut une démonstration de la Volunteers' power !!!
Mais depuis notre arrivée ici, nous confirmons chaque jour le théorème selon lequel, rien ne se fait du premier coup.
Avec Seb, nous avions donc tous les éléments en main pour nous rendre à la Police Fédérale à 10h30. Une fois là-bas, nous étions informés qu'il manquait des pièces à notre dossier : des photocopies (certifiées conformes bien sûr). Imaginez quoi : des documents dont la Police Fédérale était elle-même en sa possession. Pour résumer : ils nous demandent des copies certifiées conformes (faits à perpet' et qui coûtent bonbon) pour des documents qu'ils nous donnent eux-même en main propre. Vous voyez la blague. D'autre part les chefs de famille que nous sommes n'avions pas le droit de faire les démarches pour nos épouses.
Concernant les cartes que nous avons reçues de la Police Fédérale : ce sont l'équivalent de notre carte d'identité d'étranger. Officiellement, elles sont valables un an à partir de la date... d'entrée sur le territoire (18/09/08). Nous les avons depuis quelques jours, avec une date de validité pour le 18/09/09. A noter, que nous avions des documents provisoires seulement valables 6 mois. Donc pendant 5 mois nous n'avions plus aucun papier officiel avec nous ! Autre blague, nous gardons cette carte pour la 2ème année, malgré l'inscription immanquable : Validité 18/09/2009... Pourquoi mettre une date de validité si de toute manière ils n'en font pas d'autres actualisées ? Trop cartésien.
Nous repartons donc. (NB : la Police Fédérale n'est pas dans le centre de Salvador, mais à l'aéroport. C'est bien connu que les aéroports sont proches des centre-villes surtout d'une ville de + de 2 millions d'habitants !). Forts des nouvelles cartes, elles sont photocopiées. Seb accepte de passer 2h pour les faire certifier.
Nous prenons femmes et enfants pour retourner à ce bureau si convivial de l'aéroport. Les papiers se font après 1h30 sur place. Nous recevons alors les précieux sésames tamponnés sur nos passeports.
En confrontant les documents reçus avec la famille Perrier, il apparaît que nous n'avons pas les mêmes. La forme du papier est différente, les informations sont différentes. Et pourtant, ces papiers ont été fait à 5 minutes d'intervalle dans les mêmes bureaux, mais visiblement pas par la même personne. Pour les Perrier, un papier pour la famille sur lequel Mathilde a apposé une empreinte. Pour les Blanchard, un papier par personne. De là à dire que les procédures pour les étrangers sont aléatoires... Nous leur avons fait remarqué les différences. Ils nous ont dit que c'était normal. Je me pose toujours la question : si tous les éléments sont les mêmes, pourquoi les résultats ne sont pas les mêmes. C'est mathématique, non ? Non, c'est l'administration brésilienne. Combien de fois des personnes nous ont donné de fausses informations lors des démarches ?
Bref, il n'y a pas de grande récompense sans grande compétition !
PS : je ne fournis pas l'aspirine pour les maux de tête engendrés par ce récit.

jeudi 20 août 2009

Semaine

Au coeur de vos vacances, voici notre planning de la semaine :
- Lundi (journée de repos normal) fin de notre séjour à Florianopolis dans la belle-famille d'un ami d'enfance, Antoine Martin. Un regal de vivre une ambiance de retrouvailles familiales.
- Mardi : Matin : retour de notre petit voyage dans le sud. Après midi : RDV à la police féderale pour renouveler notre visa, puis paiement de ce même visa tout le reste de l'après-midi sinon il fallait payer 120 R$ de multa (amende) par personne. Le soir course dans le quartier pour trouver des médicaments prescrits pour le fils de notre nounou. Aucune pharmacie a ce produit.
- Mercredi : Pour AnT, c'est Sonho de Mae avec le nettoyage le matin et l'accueil des femmes enceintes l'après-midi. Pour PM, passage à l'aéroport pour aller chercher une Brésilienne qui revient voir sa famille dans notre quartier avant de repartir comme volontaire Fidesco au Pérou. Après-midi : mission dans le quartier de São Cristovão pour parler de la persévérance. Soir : dîner chez les Perrier avec Fernando (séminariste en stage ici pour 2 mois) et Léonard (un Nantais de passage).
- Jeudi : direction le couvent pour faire un peu de bureau. Réunion briefing avec padre José pour les 2 semaines à venir. Les bras sont biens chargés ! Après-midi : AnT fera des visites chez les femmes de Sonho de Mae.
- Vendredi : AnT travaillera sur le projet de cours professionnel avec Ana Maria (autre volontaire Fidesco dans le quartier). PM devra préparer les missions de la semaine prochaine et faire de la compta (chouette !)
Voilà un petit aperçu.

lundi 10 août 2009

Quelques photos

Voici quelques montages thématiques de notre fille. Vous admirerez le bel oeil au beurre noir qu'elle s'est chopé la semaine dernière ; mais c'est déjà parti. Pour ceux qui se souviennent de notre départ, nous l'avions rasée pour qu'elle ne souffre pas trop de la chaleur. Et bien 11 mois plus tard, on peut lui faire une queue de cheval. Et enfin des clichés sur son jouet préféré du moment : la machine à laver ! Elle ferait une très bonne démonstratrice de télé-achat, non ?

jeudi 6 août 2009

Le point des pilotes

À 20 mois et 8 jours, retour à cette rubrique que nous avons laissée au placard pendant de longs mois : les nouvelles de la petite Maguelone. Petite, petite,... elle dépasse Angèle (la 2e fille Perrier) qui a 7 mois de plus.
Comme vous avez pu le voir dans la dernière vidéo, elle met le linge dans la machine à laver avec un petit commentaire sur l’appartenance de chacun des vêtements. Maguelone aurait-elle le sens du service ? Aucune certitude. Mais à la fin du repas, elle dépose elle-même ses couverts dans l’évier de la cuisine. Une fois terminé, elle va déposer son biberon sur la table de la cusine. Elle jette seule ses carrés de coton usagés à la poubelle. Lorsque nous nous apprêtons à sortir, elle nous apporte nos chaussures pour être sure d'être accompagnée. Un de ses jeux favori est d'ailleurs d'enfiller les chaussures de sa maman.
Côté politesse, nous pouvons affrimer que le "Merci" est gagné. Il est quasi systématique. Nous nous attelons maintenant au "S’il te plait", mais pour l’instant, ça donne "Merci". Elle comprend très bien ce qu’on lui dit, en portugais comme en français.
Avide des objectifs, elle se lance facilement dans une danse endiablée, surtout avec sa consoeur Angèle.
Vous vous souvenez d’une petite fille pas très câline. Ce temps là est heureusement révolu. Nous prélevons chaque jour notre impôt de bisous. Elle témoigne d’un grand enthousiasme en nous voyant arriver. Et les câlins sont de plus en plus chaleureux avec ses petites mains toutes chaudes derrière notre nuque.
Son caractère s’affirme. Maguelone se faufile vite dans l’espièglerie... Un câlin à maman est souvent anonciateur d’un tirage de cheveux. Elle est aussi très jalouse : pas question que papa et maman se fassent de bisous devant elle sans qu’elle ne riposte par une griffure. Nous aimons bien jouer avec ses nerfs sur ce sujet, car il faut qu’elle apprenne à partager ses parents. Ses petits caprices passagés nous amusent également ; et ils ne durent pas bien longtemps. Sa pire bêtise fut de jeter par terre notre Ipod, dont la molette ne répond plus. Il est donc inutilisable. Les feutres débordent souvent des feuilles, mais heureusement, ils sont facilement lavables.
Grastronome en culotte courte ! Madalena continue de manger à peu près de tout. Elle refuse ce qui a la texture de la semoule, et n’est pas fan des patates. Mais il y a tellement d’autres saveurs. Elle rafole du fromage et saucisson que nous avons reçus au mois de juin, et plus encore du feijão, sorte de haricot sec, base de la cuisine traditionnelle brésilienne. Le moment qu’elle attend chaque matin, est celui de lêcher la cuillère de confiture, et si nous y prenons pas garde, elle replonge facilement la cuillère pour la goûter de nouveaux.
Nous avons avec elle beaucoup de sources de joie, de bonheur.
NB : Vous pouvez toujours cliquer sur les photos pour admirer le détail de ses jolies bouclettes blondes !

lundi 3 août 2009

Quelques visages

Nous avons la chance d’accueillir divers gens de passage qui nous rappelle notre doux pays. Certains restent une nuit, d’autre une semaine, d’autres plusieurs mois. Voici une petite présentation :
  • Amaury est un nouvel ingénieur qui, avant de mettre le pied à l’étrier du monde du travail en septembre s’est donné 3 mois (avril-juin) pour servir la mission du soutien scolaire de la paroisse. Il a également réalisé le site internet de la paroisse http://www.paroquiansalagados.com.br . Et Dieu sait que faire un site en 3 mois, avec toutes les personnes qu’il a dû rencontrer, c’est un exploit. Nous avons apprécié sa bonne humeur, son sens du service, sa soif de découverte. Si vous regarder bien les photos, il est vrai que nous avons quelques signes de ressemblance. Tout le monde nous prenait pour des frères. Depuis qu’il est parti, certains enfants du quartier m’appellent encore Amaury !
  • Le papa d’Amaury a passé une soirée dans le quartier fin juin, en escale pour un RDV professionnel. Il nous a très gentillement offert une bonne tranche de Comté et beaucoup d’espérance pour la suite.
  • Pauline, la cousine d’Amaury. Visite expresse pour celle qui passait récupérer son cousin début juillet pour faire un tour de l’Amérique latine pendant ces 2 mois. Le temps de découvrir des caïpirinhas mémorables
  • Maëlle est stagiaire chez Point Coeur, en mission ici pour 6 mois. Elle est arrivée mi-juin et va s’occuper de la communication de Point Coeur au Brésil dans l’espoir de trouver des partenaires.
  • Les parents de Sébastien sont venus nous visiter (enfin, plutôt Sébastien et Mathilde !) du 24 juin au 14 juillet. Aprés une semaine à Recife, ils ont vecu notre quotidien pendant 2 semaines et ont bien profité de la bonne humeur des 3 filles.
Il faut inclure dans ce chapelet de visites, celle de mes parents fin juin dont nous avons déjà parlé.