mardi 25 août 2009

Champion du monde

On a déjà évoqué les obstacles administratifs que nous sommes appelés à vivre. Nous venons de vivre les championnats du monde, avec comme récompense, le renouvellement de notre visa.
Tout commence mardi 18 août, 11ème moisiversaire de notre arrivée. Il fallait payer le jour même pour le renouvellement de notre visa sous peine de payer une amende. Nous en avons profité pour faire le point avec la Police Fédérale des pièces à fournir pour compléter le dossier à remettre dans les plus brefs délais. Durant la semaine qui a suivi, nous avons réuni les forces et les talents administratifs de tous les volontaire Fidesco de la paroisse. Ainsi, de nouvelles lettres du Cardinal ont été signées et récupérées en urgence avant que le Cardinal ne parte pour 3 semaine en Italie. Tout le monde a payé ses dus à l'administration. Toutes les photocopies des passeports (y compris les pages vierges ! Va comprendre Charles !) ont été faites. Enfin le lundi matin aux aurores, il fallut faire attester toutes les pièces, soit 88 pages, par l'équivalent d'un bureau d'huissier, seul dans la ville à certifier la signature de la main même du Cardinal. Cette semaine fut une démonstration de la Volunteers' power !!!
Mais depuis notre arrivée ici, nous confirmons chaque jour le théorème selon lequel, rien ne se fait du premier coup.
Avec Seb, nous avions donc tous les éléments en main pour nous rendre à la Police Fédérale à 10h30. Une fois là-bas, nous étions informés qu'il manquait des pièces à notre dossier : des photocopies (certifiées conformes bien sûr). Imaginez quoi : des documents dont la Police Fédérale était elle-même en sa possession. Pour résumer : ils nous demandent des copies certifiées conformes (faits à perpet' et qui coûtent bonbon) pour des documents qu'ils nous donnent eux-même en main propre. Vous voyez la blague. D'autre part les chefs de famille que nous sommes n'avions pas le droit de faire les démarches pour nos épouses.
Concernant les cartes que nous avons reçues de la Police Fédérale : ce sont l'équivalent de notre carte d'identité d'étranger. Officiellement, elles sont valables un an à partir de la date... d'entrée sur le territoire (18/09/08). Nous les avons depuis quelques jours, avec une date de validité pour le 18/09/09. A noter, que nous avions des documents provisoires seulement valables 6 mois. Donc pendant 5 mois nous n'avions plus aucun papier officiel avec nous ! Autre blague, nous gardons cette carte pour la 2ème année, malgré l'inscription immanquable : Validité 18/09/2009... Pourquoi mettre une date de validité si de toute manière ils n'en font pas d'autres actualisées ? Trop cartésien.
Nous repartons donc. (NB : la Police Fédérale n'est pas dans le centre de Salvador, mais à l'aéroport. C'est bien connu que les aéroports sont proches des centre-villes surtout d'une ville de + de 2 millions d'habitants !). Forts des nouvelles cartes, elles sont photocopiées. Seb accepte de passer 2h pour les faire certifier.
Nous prenons femmes et enfants pour retourner à ce bureau si convivial de l'aéroport. Les papiers se font après 1h30 sur place. Nous recevons alors les précieux sésames tamponnés sur nos passeports.
En confrontant les documents reçus avec la famille Perrier, il apparaît que nous n'avons pas les mêmes. La forme du papier est différente, les informations sont différentes. Et pourtant, ces papiers ont été fait à 5 minutes d'intervalle dans les mêmes bureaux, mais visiblement pas par la même personne. Pour les Perrier, un papier pour la famille sur lequel Mathilde a apposé une empreinte. Pour les Blanchard, un papier par personne. De là à dire que les procédures pour les étrangers sont aléatoires... Nous leur avons fait remarqué les différences. Ils nous ont dit que c'était normal. Je me pose toujours la question : si tous les éléments sont les mêmes, pourquoi les résultats ne sont pas les mêmes. C'est mathématique, non ? Non, c'est l'administration brésilienne. Combien de fois des personnes nous ont donné de fausses informations lors des démarches ?
Bref, il n'y a pas de grande récompense sans grande compétition !
PS : je ne fournis pas l'aspirine pour les maux de tête engendrés par ce récit.

3 commentaires:

Unknown a dit…

Un vrai truc de dingue l'administration brésilienne ! MDR.

Bahia Preciosa a dit…

Um amigo meu, suíço, sempre fala:

"No Brasil, a paciência é o motor da velocidade."

Saudações,
Roberto

BAHIA PRECIOSA

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Anonyme a dit…

on n'aurait pas mieux raconté cette sacrée journée ! Merci pour le travail d'équipe...

Les petits PERRIER