lundi 27 octobre 2008

Une matinée... bahianaise

L'arrivée dans un pays, c'est beaucoup de démarches administratives. Aussi, ce matin , j'avais prévu, avec Sébastien, d'aller au ministère du travail où se trouve la recette fédérale qui délivre un précieux sésame appelé CPF qui permet d'endosser des chèques, de payer le téléphone...
Il y a 2 semaines, une personne de l'école s'était rendu à ce lieu et en profita pour nous donner la liste des démarches : il suffit juste de votre passeport.
La semaine dernière, le 21, nous apprenions à ce même endroit qu'il fallait d'abord s'enregistrer à la Banque du Brésil ou à la poste (Correiro). La Banque de Brésil étant en grève depuis 3 semaines, nous nous sommes donc inscrits à la poste, où nous nous sommes acquittés de notre dû. Nous apprenions alors que nos démarches ne pourraient continuer qu'à partir du 24/10 le temps que notre dossier soit transmis au service concerné.
Le lundi étant notre jour de repos, nous nous sommes armés de courage pour nous lever au aurore afin d'être à l'ouverture (7h) au ministère du travail. Après une demi-heure de bus bondé, nous voici arrivés à la porte, prêts à affronter une attente indéterminée. Notre matinée est réservée pour cela.
D'abord, toutes les portes n'étaient pas ouvertes : on aurait dû se douter de quelque chose. Nous avons rapidement appris par l'agent de sécurité que la recette fédérale avait déménagée ce week-end ! Il nous tendait bien fièrement un tract présentant le nouveau site (une heure et demi de bus), en précisant bien que l'ancienne recette fédérale était ouverte jusqu'au 24/10 à 13h ; vous suivez le manque de chance ! Impossible de capitaliser sur notre journée de repos. Le nouveau bâtiment n'ouvrira pas ses portes avant le 29/10.
Un déménagement ne se prévoit pas 2 jours avant, et pourtant aucune des personnes que nous avons rencontrées la semaine dernière ne nous en a parlé. Ici, tout se fait au dernier moment, il est très difficile d'anticiper.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tes explications administratives au brésil ressemblent comme une goutte d'eau à la vie haitienne dans le temps à passer pour une simple démarche
Bernard ne serai pas étonné de ton commentaire après 33 ans en haiti , il lui a fallut beaucoup de PATIENCE
bisous à tous les trois
st séb